La Commission nationale des droits de l’Homme (CNDH) a salué, mercredi, les mesures adoptées par le gouvernement malien pour encadrer l’orpaillage et prévenir de nouveaux drames humains et environnementaux sur les sites miniers artisanaux.
Dans un communiqué publié à la suite du Conseil des ministres du 5 mars, l’institution de défense des droits humains a félicité les autorités pour leur engagement en faveur de la protection des populations vivant et travaillant sur ces sites, souvent marqués par des effondrements meurtriers.
Le gouvernement a annoncé de nouvelles dispositions après deux accidents récents : l’un survenu le 29 janvier à Kokoyo, dans le cercle de Kangaba (sud-ouest), et l’autre le 14 février à Bilalikoto, dans le cercle de Kéniéba (ouest). Ces drames ont fait plusieurs victimes, selon des bilans non officiels.
La CNDH a notamment mis en avant les efforts visant à lutter contre l’impunité et à renforcer le cadre réglementaire des activités d’orpaillage. Elle a également encouragé les autorités à étendre ces mesures à l’ensemble des sites d’exploitation artisanale sur le territoire national.
« L’encadrement rigoureux des activités minières artisanales est une nécessité pour garantir les droits fondamentaux des travailleurs et des populations riveraines », a souligné la CNDH, rappelant que la protection des droits humains est « une responsabilité partagée ».
La Rédaction