La Coordination des Jeunes du Mandé (CJM-Mali) a salué la décision du président de la Transition, le général Assimi Goïta, d’abroger les nominations de responsables administratifs impliqués dans les drames survenus sur les sites d’orpaillage de Danga (cercle de Kangaba) et de Bilalikoto (cercle de Kéniéba), respectivement les 29 janvier et 14 février derniers.
Dans un communiqué publié ce mardi, la CJM-Mali s’est félicitée de cette mesure qu’elle considère comme un signal fort en faveur d’une meilleure gouvernance des activités minières artisanales. Elle a également exprimé son soutien aux réformes annoncées, notamment la relecture de certains textes juridiques et la suspension des permis d’exploitation accordés aux opérateurs étrangers.
Dans son communiqué, la CJM-Mali exhorte les autorités à aller plus loin en s’attaquant à une autre pratique jugée préoccupante : l’extraction aurifère par dragage sur le fleuve Niger. Cette méthode, largement utilisée par certains exploitants, constitue selon l’organisation un danger pour la biodiversité et la santé publique des populations riveraines.
Soucieux d’une gestion plus durable des ressources minières, la Coordination des Jeunes du Mandé se dit prête à collaborer avec les pouvoirs publics et les organisations de la société civile pour sensibiliser les populations aux enjeux environnementaux et œuvrer à la préservation des terres et des cours d’eau.
D. Diarra
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