Dans une lettre ouverte adressée au président du Conseil National de la Transition (CNT), le Général de Corps d’Armée Malik Diaw, un groupe de citoyens maliens exige la démission d’Aboubacar Sidiki Fomba dudit conseil. Cet appel fait suite à des accusations graves formulées à l’encontre de M. Fomba, jugé responsable de propos « offensants, discriminatoires » et de menaces de mort à l’égard du peuple malien.
Les plaignants font savoir dans leur lettre que le Conseil National de la Transition, mis en place par le Comité National pour le Salut du Peuple (CNSP) afin de remplacer l’Assemblée Nationale durant la période de transition, a pour mission d’assurer la stabilité et de défendre les intérêts supérieurs de la nation malienne. Toutefois, selon les signataires de la lettre, M. Fomba semble s’écarter de cette mission. En effet, il serait à l’origine de désinformations, de dénigrements et de mauvaises interprétations des activités gouvernementales. Ces agissements, selon les dénonciateurs, risquent de perturber l’harmonie et la cohésion sociale essentielles à la transition.
Les signataires dont l’on ignore l’identité, soulignent qu’un tel comportement est incompatible avec les responsabilités d’un membre du CNT, une fonction qui devrait être synonyme de dignité, d’intégrité et de respect des valeurs républicaines. Ils annoncent le lancement d’une pétition contre ce membre de l’organe législatif pour réclamer sa démission.
Le peuple malien, dans cette lettre, exprime son désir profond de paix, d’union et de cohésion sociale, éléments clés pour garantir la stabilité du pays durant cette période de transition. À leurs yeux, l’attitude de M. Fomba compromet ces principes et détonne avec les attentes du peuple pour un avenir de stabilité et de progrès.
D. Diarra
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