Le Mali a dévoilé hier jeudi, son calendrier d’émissions de titres publics pour l’année 2025. C’est le principal sujet abordé par les journaux, ce matin.
« Le Mali entend mobiliser 1 255 milliards de FCFA sur le marché financier régional, titre Les Échos. Dans un contexte marqué par des défis multiples, ministre de l’Economie et des Finances Alousséni Sanou, a dévoilé le 13 février, le calendrier d’émissions de titres publics pour l’année 2025. »
Cet exercice annuel, explique Info-Matin « est l’occasion de partager avec les investisseurs les informations sur le calendrier d’émissions des titres publics et de solliciter leur participation accrue ».
L’État du Mali, précise L’indépendant « intervient régulièrement sur le marché financier de l’UEMOA à travers des émissions de titres publics pour assurer la couverture de ses besoins de financement. Les émissions des titres visent, en effet à financer les investissements nécessaires à la croissance et au développement économiques de l’Etat et à mobiliser des ressources en vue d’assurer la couverture des besoins ponctuels de trésorerie de l’Etat ».
Pour la mobilisation des 1255 milliards de FCFA en 2025, note Le Républicain « la présidente de l’association professionnelle des banques et établissements financiers (APBF) a fait savoir que la part des banques s’élève à 75%.
A la Une également : Human Rights Watch dénonce la répression contre l’opposition
Selon L’indépendant, Human Rights Watch « la commission africaine des droits de l’homme et des peuples devrait accorder une attention immédiate aux cas de plusieurs personnalités politiques qui sont ou étaient présumées avoir fait l’objet d’une disparition forcée par les autorités maliennes ou ont été arrêtées pour des raisons politiques ».
Son directeur du plaidoyer pour l’Afrique, poursuit le journal « Allan Ngari dira que la commission devrait demander une invitation au gouvernement malien pour se rendre dans le pays le plutôt possible. Une telle visite enverrait un message clair aux autorités selon lequel la commission prend au sérieux la disparition forcée de personnalités politiques de premier plan et le respect des droits d’autres opposants et militants politiques maliens comme des questions de la plus grande importante ».
Seydou Fané