« Pour cette année, le gouvernement annonce l’intégration de 2000 ex-combattants issus des groupes républicains d’autodéfense dans les forces défense et de sécurité en tant que soldats de 2ème classe et la réinsertion socioéconomique de 1000 ex-combattants au profit des inaptes du mécanisme opérationnel de coordination (MOC) », rapporte L’Essor.
« Le ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale, le Général de corps d’armée Ismaël Wagué, a donné cette information lors d’une conférence qu’il a animée hier dans les locaux de son département, lançant ainsi le processus de désarmement démobilisation réinsertion et intégration (DDR-I). C’était en présence des responsables des groupes d’auto-défense bénéficiaires de ce pro-gramme », pour le quotidien national.
« Ces 2.000 ex-combattants à intégrer contribueront à la sécurisation du pays ainsi qu’à la protection de nos concitoyens et les 1.000 autres à réinsérer bénéficieront d’une prise en charge pour leur réinser-tion socioéconomique. Ils seront issus des rangs des anciens mouvements signataires du défunt Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger, des anciens mouvements sédentaires de la Région de Gao, des milices d’autodéfense de Bandiagara, Djenné, Ségou, Macina, des donzos, des mouvements peulhs, entre autres », explique le journal.
« La main est tendue aux mouvements qui se sont opposés à l’Etat, la main est tendue aux mouvements qui sont au sein du FLA récemment créé après la dissolution du CSP. Mais il y a la question de justice, parce que certains ont posé des actes criminels contre l’Etat, le personnel militaire et le personnel civil. Il faut donc que la justice s’exprime sur ces questions », a affirmé le ministre de la Réconciliation cité par L’indépendant. « Selon lui, cette initiative est l’aboutissement d’un dialogue constructif et d’une volonté politique affirmée en faveur de la paix et de la réconciliation nationale dont le but final est la disparition de tous les groupes armés », ajoute le quotidien.
Insécurité sur l’axe Gao-Ansongo : les syndicats des transporteurs de la localité en arrêt de travail
« Les syndicats des chauffeurs et transporteurs de l’axe Gao-Ansongo-Labbezanga n’ont pas travaillé, le lundi 10 février 2025, pour cause de déclenchement d’un arrêt de travail, suite au massacre de vingt-cinq (25) passagers, 72 heures plus tôt dans le secteur de Kobé entre Ansongo et Gao », rapporte Nouvel Horizon. « Selon des sources syndicales, la reprise du trafic va dépendre de l’amélioration de la sécurité sur ledit axe. Une rencontre entre les Forces Armées et de Sécurité et les syndicats élargie aux Forces Vives de Gao a permis de trouver un début de solution en ce sens que, certains transporteurs ont décidé de cul reprendre la route et d’autres hésitent encore », ajoute le journal.
Mory Keïta