Ce jeudi 12 décembre 2024, s’est ténu dans un hôtel de la place, l’Atelier de validation du diagnostic sur la restauration de rue. Cet atelier vise à mobiliser les parties prenantes nationales afin de valider le travail de diagnostic de la restauration de rue au Mali.
Présentation du rapport de Diagnostic de la Restauration de rue aux différentes parties prenantes ; Validation du Rapport par les parties prenantes ; Réflexion sur l’élaboration d’un Guide de Bonnes Pratiques d’inspection destiné aux autorités compétentes et un Guide de Bonnes pratiques pour améliorer la qualité sanitaire de l’alimentation de rue pour les acteurs ciblés, sont les objectifs de cet atelier mis en œuvre par la FAO, sur financement du Grand-Duché de Luxembourg. Il entre dans le cadre projet GCP/SFW/517/LUX « Renforcement de la capacité de réponse aux urgences de sécurité sanitaire des aliments et amélioration de la qualité sanitaire de l’alimentation de rue au Burkina Faso, au Mali et au Sénégal ».
Le représentant du Représentant de la FAO au Mali a indiqué que l’accès à des aliments sains, « en plus d’être un droit fondamental, améliore l’accès aux marchés, le bien-être social des individus et des populations et réduit le fardeau des factures de santé. Fort heureusement, le Mali dispose d’un système de notification de toxi-infection alimentaire collectives ». Mamadou N’diaye a affirmé que face à ces enjeux, la FAO, partant de sa mission majeure d’élimination de la faim dans le monde, qui intègre la sécurité sanitaire des aliments à tous les stades de la chaine alimentaire, œuvre en synergie avec l’OMS et collabore étroitement avec les autorités gouvernementales, les partenaires techniques et financiers, les industries locales et les autres parties prenantes pour améliorer les systèmes de gestion de la sécurité sanitaire et de la qualité des aliments ». « A cet effet, la FAO est dotée d’une Unité de Sécurité Sanitaire des Aliments et d’un Système de prévention des situations d’urgence qui permettent de contribuer au renforcement de la résilience des chaînes agroalimentaires », a ajouté le consultant international en sécurité sanitaire des aliments au bureau sous régional pour l’Afrique de l’Ouest de la FAO.
Le représentant du ministre de la santé et du Directeur de l’institut national de la santé publique (INSP), Étienne Coulibaly a indiqué que cet atelier « est essentiel pour l’échange régulière d’informations sur la question relatives à la sécurité Sanitaire des Aliments et pour permettre un accès rapide à l’information dans les situations d’urgence ». « Je voudrais au nom du Ministère de la santé et du développement social, remercier vivement la FAO pour ses soutiens multiformes au renforcement de l’infrastructure Nationale de la Sécurité Sanitaire des Aliments », a-t-il ajouté. Il a déclaré que le Ministère de la Santé et du développement social, à travers l’Institut National de Santé Publique, s’engage à « apporter sa contribution nécessaire pour la réalisation de l’activité de diagnostic situationnel de la restauration de rue des principales villes ».
Mory Keïta