Les rebelles du Hayat Tahrir al-Sahm se sont emparés facilement dimanche 8 décembre de Damas, capitale de la Syrie. Face à leur arrivée, le président Bachar al-Assad a pris la fuite dans une direction inconnue. Son premier ministre qui a été capturé par les insurgés a dit être prêt à coopérer. L’arrivée au pouvoir de ce groupe affilié à Al-Qaïda pourrait entraîner des conséquences significatives pour la Syrie et pour le monde entier.
Si les rebelles parviennent à établir un gouvernement inclusif et démocratique, cela pourrait stabiliser la région et encourager d’autres pays à soutenir la reconstruction du pays. Cela dépend toutefois de leur capacité à surmonter les divisions internes. En cas de désaccords internes, une lutte de pouvoir pourrait éclater parmi les factions rebelles, prolongeant l’instabilité et rendant la gouvernance impossible.
Impacts géopolitiques
Cette prise de pouvoir par les rebelles syriens peut aussi affaiblir l’influence de la Russie et de l’Iran, principaux alliés du régime de Bachar el-Assad. Cependant, elle pourrait renforcer le rôle des pays soutenant les rebelles, comme la Turquie, le Qatar, et potentiellement des puissances occidentales. Cela pourrait modifier l’équilibre des forces au Moyen-Orient.
Montée ou diminution du terrorisme international
L’arrivée au pouvoir des rebelles syriens laisse craindre un risque de domination des groupes extrémistes : Certains groupes rebelles sont affiliés à des organisations djihadistes, comme Hayat Tahrir al-Cham. Cela pourrait provoquer la transformation de la Syrie en un sanctuaire pour le terrorisme et menacer la sécurité mondiale.
En somme, les conséquences dépendront de la manière dont les rebelles vont gérer leur transition vers le pouvoir et de leur capacité à obtenir un soutien international pour reconstruire un État stable.
La Rédaction