Après avoir consulté la classe politique, les organisations de la société civile et certaines institutions, rapporte L’indépendant, « la Commission de rédaction du projet de la Charte nationale pour la paix et la réconciliation nationale, présidée par l’ancien Premier ministre Ousmane Issoufi Maïga, poursuit cette semaine ses séries de rencontres. Elle s’est rendue, lundi dernier, à la Cour suprême pour y rencontrer son président Fatoma Théra, le procureur général Mamadou Timbo et les autres membres de la haute juridiction du Mali ».
Ainsi, poursuit Info-Matin, « au niveau de la plus haute juridiction du pays, les débats se sont focalisés sur la valeur juridique de la Charte, le rôle des chasseurs, des milices et des comités villageois de veille et de sécurité au niveau local dans le processus de paix dans notre pays. »
Au siège de l’institution, rebondit L’indépendant, « les préoccupations majeures soulevées tournent autour de la valeur juridique de la Charte en cours d’élaboration, du financement du terrorisme et du dialogue avec les groupes armés locaux, entre autres. Sur le premier point, Boubacar Sow, rapporteur général, a précisé que la Commission s’attendait plutôt aux éclairages des plus hautes institutions judiciaires, ajoutant que la question va être définitivement tranchée après l’élaboration du projet de la Charte. »
La Commission de rédaction rencontre le gouvernement
« La Commission, conduite par son président Ousmane Issoufi Maïga, a bouclé ses consultations avec les institutions de la République en rencontrant, hier à la Primature, les membres du gouvernement », rapporte L’Essor.
Cette rencontre, souligne L’indépendant, « est une étape importante dans la série de consultations avec les forces vives, débutée le 17 février dernier, autour de l’élaboration du projet de la Charte nationale pour la paix et la réconciliation nationale, elle-même étant une résolution issue du Dialogue inter-Maliens, bouclé en mars 2024. »
« Nous sommes venus vous rendre compte de la mission à nous confier par le président de la Transition », a déclaré l’ex-Premier ministre Ousmane Issoufi Maïga, cité par L’indépendant.
Les passeports AES refusés aussi par l’ambassade de Chine au Mali
Selon L’indicateur du Renouveau, l’Association des commerçants voyageurs du Mali et de la diaspora (ACOVMADIA) interpelle les plus hautes autorités à prendre des dispositions urgentes afin de décanter cette situation.
« Après avoir constaté que les passeports AES sont rejetés par l’ambassade de Chine au Mali, l’Association des commerçants voyageurs du Mali et de la diaspora, fidèle à ses habitudes d’information et de sensibilisation et engagée dans la défense des intérêts des commerçants, a saisi la Chambre de commerce, le ministère des Affaires étrangères, le ministère de la Réconciliation ainsi que les autorités de la Transition », révèle Ibrahim Maïga, président de l’ACOVMADIA.
À cet effet, explique le journal, « l’association exhorte les autorités à prendre toutes les dispositions nécessaires afin de trouver une solution avec l’ambassade de Chine au Mali. »
Seydou Fané