Dans une tribune offensive, Nouhoum Sarr, membre du Conseil national de transition (CNT), dresse un bilan élogieux de la période transitoire et fustige les détracteurs du régime en place. Selon lui, les réformes engagées sous la présidence d’Assimi Goïta placent le Mali sur une trajectoire inspirée des grandes transformations historiques.
Pour Nouhoum Sarr, il ne fait aucun doute que la transition politique actuelle a accompli des avancées inimaginables et inégalées dans l’histoire du Mali. Face à ces changements, il dénonce la réaction de certains anciens dirigeants qu’il décrit comme des « gourous » ayant servi tous les régimes précédents. « Ils étaient Premiers ministres, ministres, parlementaires… tous spectateurs complices du naufrage de notre pays » accuse-t-il.
L’homme politique s’en prend particulièrement à un ancien Premier ministre, sans le nommer, qu’il qualifie de « petit sorcier manipulateur. Il évoque son éviction du pouvoir comme un désaveu populaire. Selon lui, ces figures de l’ancien régime, aujourd’hui en retrait ou en exil, espèrent une révolte contre la transition en multipliant calomnies et falsificationn.
Nouhoum Sarr met en avant le « tam-tam du panafricanisme » qui, selon lui, résonne fortement dans le pays. Il défend le bilan des autorités actuelles, soulignant des réformes courageuses et un cap clair, dicté par la volonté populaire. « Assimi Goïta et ses compagnons ont le tempo et ne jouent que pour le peuple, affirme-t-il.
Il appelle à un grand rassemblement des vraies forces du changement, rejetant toute compromission avec ceux qu’il considère comme des opportunistes prêts à changer de veste à la première difficulté.
Selon Nouhoum Sarr, le Mali s’inscrit désormais dans une dynamique historique qui puise ses références dans des transformations majeures du XXᵉ siècle : « Nous nous inspirons de la Turquie kémaliste, du Vietnam de Hô Chi Minh, des États-Unis de Franklin Roosevelt, du Japon de Meiji et de la Chine de Mao ».
La Rédaction
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