La Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) du Mali a officiellement changé de présidence ce vendredi, lors d’une cérémonie organisée dans ses locaux à Bamako. M. Aguibou Bouaré, président sortant, a transmis ses fonctions au professeur Alkadri Diarra, nouvellement désigné à la tête de l’institution.
Dans son discours, M. Bouaré a félicité son successeur ainsi que les nouveaux commissaires, saluant la confiance qui leur a été accordée par les autorités et les instances de désignation. Il a également rappelé les avancées réalisées sous son mandat, notamment l’accréditation de la CNDH au statut « A » en 2022, une première pour l’institution au Mali.
Le professeur Diarra et son équipe auront la tâche de préserver ce statut, un enjeu majeur alors que la CNDH sera réévaluée en 2026 dans le cadre du processus de réaccréditation. Le maintien de cette reconnaissance internationale nécessitera un travail soutenu en matière de promotion et de protection des droits humains dans le pays.
Créée pour surveiller et défendre les droits de l’homme au Mali, la CNDH joue un rôle clé dans l’évaluation des pratiques nationales en la matière. Son accréditation au statut « A » lui confère une reconnaissance aux niveaux africain et international, notamment auprès des Nations unies et du Conseil des droits de l’homme.
D. Diarra