Lors de sa réunion tenue, le dimanche 14 juillet 2024, à son siège sis à Sotuba ACI, le bureau national du parti CODEM a pris acte de la levée de suspension des activités des Partis Politiques. Après une analyse approfondie de la situation sociopolitique, le parti reste cependant préoccupé par les arrestations de certains leaders politiques, qui selon elle est une violation de notre constitution.
Le gouvernement a procédé, mercredi 10 juillet , lors du Conseil des ministres, à la levée de la suspension des activités des partis politiques et celles à caractère politique des associations. Sans surprise, cette décision a été bien accueillie par la quasi-totalité de la classe politique. Sur sa page Facebook, l’ancien Premier ministre Moussa Mara a félicité les autorités pour cette décision «raisonnable» demandée par la majorité des forces vives du pays. Ainsi, la CODEM qui a également apprécié la démarche, a appelé à la libération des leaders politiques arrêtés. « La CODEM invite les autorités dans le cadre d’un apaisement du climat social à les libérer afin de créer les conditions d’un dialogue constructif entre les acteurs politiques, les forces vives et les autorités de transition », sollicite le parti dans son communiqué publié sur les réseaux sociaux.
Au plan régional, notamment sur le retrait du Mali de la CEDEAO, CODEM est profondément préoccupée par les éventuelles conséquences néfastes aussi bien pour les maliens en général et particulièrement ceux vivants dans l’espace CEDEAO.
Rappelons que , le jeudi 20 juin dernier, une dizaine d’hommes politiques ont été arrêtés chez l’ancien ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Dicko, et y compris lui-même, pour « atteinte à la sûreté de l’État ou autres ». ». Arrêté puis relâché dans un premier temps, l’ancien ministre de la Justice, Me Mohamed Aly Bathily, qui faisait partie de ces responsables politiques, a été, finalement, placé sous mandat de dépôt, le lundi 08 juillet, pour les mêmes infractions.
M.S