« La rentrée des Cours et Tribunaux 2024-2025 a été présidée hier par le Chef de l’État, Président du Conseil supérieur de la magistrature, le Général d’armée Assimi Goïta, à la Cour suprême sise à Banankabougou-Bolé en Commune IV du District de Bamako. La rencontre avait pour thème le rôle de la justice dans la consolidation de la paix et de la cohésion sociale : le cas des élections. Une justice indépendante pour des élections transparentes, gage d’un Mali apaisé », rapporte L’Essor. Le quotidien national explique que le Président de la Transition a « relevé que la particularité du thème de cette année traduit sans doute l’idéal de paix et de vivre-ensemble que le peuple malien, dans sa majorité, ne cesse de prôner. C’est également un rappel évocateur de la fonction sociale de la justice dans un pays éprouvé par tant d’années de crises. Fort heureuse ment, le Mali se révèle progressivement des épreuves grâce à la résilience, au courage et aux multiples sacrifices de son brave peuple, de ses forces armées et de sécurité plus que jamais débout sur les remparts ».
Selon les propos du Général d’Armée Assimi Goïta rapportés par Nouvel Horizon, l’élection « est une opération longue et complexe qui mobilise plusieurs acteurs dont les comportements dans bien des cas ne sont pas irréprochables et aboutissent au contentieux dit électoral». « Qu’ils s’agissent des contestations consécutives à l’établissement des listes électorales, à la validation des candidatures électorales, à la sincérité des résultats issus du vote aussi, bien qu’à la répression d’infraction prévue par le Code Pénal et par la Loi électorale «le juge est appelé à intervenir en fonction de son domaine de compétence», a confié le Chef de l’État », poursuit le quotidien qui explique que le Président de la Transition a invité les Magistrats de tous les ordres à faire preuve de vigilance et de responsabilité dans la gestion du contentieux électoral, car « leur mauvaise gestion serait préjudiciable à la stabilité de l’Etat ».
Prorogation du délais de retrait des 3 pays de l’AES de la CEDEAO : le Général de Division Abdoulaye Maïga invite les gouverneurs à dénoncer les complots contre l’AES
En accord avec la déclaration du collège des chefs d’État de l’AES dénonçant un complot face à la décision unilatérale de la CEDEAO de prolonger de 6 mois le retrait de leurs pays de l’Organisation sous-régionale, explique L’indépendant, le Premier ministre, ministre de l’Administration territoriale, Abdoulaye Maïga a pris un certain nombre de mesures impliquant tous les gouverneurs du Mali pour veiller aux intérêts communs de la Confédération. « Dans un message du ministre de l’Administration territoriale daté du mardi 24 décembre, adressé à tous les gouverneurs des régions et du district de Bamako, il ressort ce qui suit : « Honneur de vous demander de tenir des cadres de concertation avec les autorités légitimes traditionnelles et religieuses dans vos circonscriptions respectives. Ordre du jour : Primo, leur expliquer le contenu de la déclaration du collège des chefs d’Etat de l’AES tout en insistant sur la menace et le complot. Secundo, leur confier la sécurité du Mali et des autres pays de l’AES. Par ailleurs, je vous invite à assurer la couverture médiatique maximale desdits cadres de concertation et de prendre les dispositions urgentes pour les tenir le jeudi 26/12/2024 » », poursuit le quotidien.
Mory Keïta