La nomination du Général de Division Abdoulaye à au poste de Premier ministre et la formation d’une nouvelle équipe gouvernementale, hier jeudi, sont les principaux sujets abordés par les journaux maliens ce matin.
« Le Général de Division Abdoulaye Maïga nommé Premier ministre », nous dit L’Essor en sa Une. « Les rumeurs circulaient, c’est officiel depuis hier. Après le limogeage de Dr Choguel Kokalla Maïga par le Président de la Transition la veille, le Général de division Abdoulaye Maïga, précédemment ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Porte-parole du gouvernement, a été nommé Premier ministre. Un poste qu’il retrouve après avoir, quatre mois durant, assuré l’intérim du chef du gouvernement en 2022 », explique le quotidien national. En plus de son poste de Premier ministre, poursuit L’Essor, le Général Maïga garde son portefeuille de ministre de l’Administration et de la Décentralisation dans le nouveau gouvernement formé quelques heures après sa nomination.
« Gal Abdoulaye Maïga à la tête d’une équipe gouvernementale de 28 membres. 7 ministres remerciés, 21 maintenus ; le poste de porte-parole disparaît », relève L’indépendant.
Selon Les Échos, la nomination du Général Abdoulaye Maïga au poste de Premier ministre n’est pas une décision surprenante. « Ministre d’Etat, ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation et porte-parole jusqu’au soir du mercredi 20 novembre 2024, Abdoulaye Maïga était perçu depuis un bon moment comme celui susceptible de prendre les rênes de la Primature », explique le journal.
Quels défis attendent le nouveau PM ?
« Crise d’électricité, vie chère, décrispation du climat socio-politique », sont les défis auxquels le Général Abdoulaye Maïga fera face, au point de vue du quotidien Le Soir de Bamako qui s’interroge si le nouveau Premier ministre saura combler les attentes des maliens. Pour Nouvel Horizon, le Général Maïga doit « réconcilier, unir, pacifier, impulser une nouvelle dynamique pour redorer l’image de la Transition en vue de l’élection présidentielle ». « En sa qualité de militaire imprégné du processus électoral, il devra changer la donne en donnant les directives pour que les maliens se réconcilient, s’unissent afin de ramener un climat de paix et de cohésion sociale dans l’optique de redorer l’image de la transition à quelques encablures de l’élection présidentielle tant attendue », ajoute le journal. Selon sa présentation officielle, nous explique le quotidien privé, Abdoulaye Maïga est un homme qui « dispose d’une grande capacité dans la négociation de haut niveau». « Cet atout dont il dispose devrait être mis à profit pour calmer les tensions existantes entre les au- torités et une large frange de la classe politique malienne », ajoute-t-il.
Détérioration de la situation sécuritaire dans la région de San
« Dans un entretien qu’il a bien voulu nous accorder, le promoteur de la radios Yèrèko de Sy, région de San, lance un cri de cœur aux autorités maliennes face à l’occupation anarchique de leurs zones par les groupes armés. Selon M. Diarra, plus de 30 écoles sont fermées dans le nouveau cercle de Sy », nous dit L’indicateur du Renouveau. « Les habitants de cette zone ne cachent plus leur colère et inquiétudes. Certains accusent les autorités de la transition, de négligence coupable, notamment la hiérarchie militaire qui n’a rien fait pour freiner ce phénomène qui paralyse la vie », ajoute le journal.
L’explosion du nombre de personnes déplacées internes au Mali
« Déjà fragilisé par une instabilité sécuritaire et politique, le Mali fait également face à une situation humanitaire critique », relève L’indépendant. « Selon le dernier rapport de Matrice de Suivi des Déplacements (DTM), publié récemment, le pays compte 378 363 personnes déplacées internes (PDI), un chiffre en hausse de 47 650 individus en seulement trois mois », rapporte le journal. « Une situation alarmante qui soulève de nombreuses questions sur les causes, les impacts et les solutions à envisager, estime le quotidien privé.
Mory Keïta