« Non à la provocation », s’insurge Info-Matin. Pour protester de vive voix contre les agissements de l’État algérien à l’encontre de notre pays, une manifestation des Forces vives de la nation a eu lieu ce mercredi 8 avril 2025 devant l’ambassade d’Algérie au Mali. Sans violence ni injure, constate le quotidien, « plusieurs manifestants ont exprimé leur colère face à l’acte d’agression perpétré par l’Algérie contre l’armée malienne, en soutien des forces du mal ».
Sur ce point, relève Nouvel Horizon, « M. Cheick Tounkara, membre de plusieurs associations de la société civile, a déclaré qu’ils sont sortis pour protester contre l’acte posé par l’Algérie avec la destruction du drone de l’armée malienne ». « Nous sommes venus protester contre l’agression algérienne et lui rappeler que le drone a été acheté avec nos 100 CFA. Les Maliens ne peuvent pas accepter que des gens détruisent notre drone pour leur simple plaisir ou pour faire plaisir à quelqu’un », a expliqué Cheick Tounkara.
L’indépendant rapporte les propos de Moussa Diallo, qui s’est offusqué face au silence de la communauté internationale : « Le Mali a été très clair dans son communiqué en fournissant des coordonnées détaillées sur la trajectoire du drone qui survolait l’espace malien, contrairement à l’Algérie ». Au regard de la gravité des faits, ce manifestant se demande pourquoi l’Union africaine et l’ONU gardent-elles le silence. Pourquoi n’annoncent-elles pas l’ouverture d’une enquête ? »
À la Une également ce matin : Mme Bouaré Fily Sissoko admise aux urgences de l’hôpital du Mali
« Le sort de l’ancienne ministre entre les mains de Dieu », s’exclame Les Échos. L’ancienne ministre de l’Économie et des Finances, Mme Bouaré Fily Sissoko, a été admise aux urgences de l’hôpital du Mali, à Missabougou, dans la nuit de dimanche à lundi, après que son état de santé se fut nettement détérioré au sein de la prison pour femmes de Bollé, selon des sources concordantes. Incarcérée depuis plusieurs années, poursuit le journal, « Mme Sissoko se trouve aujourd’hui dans une situation critique, dont l’issue semble désormais dépendre des seuls mystères divins, à défaut de réponses humaines ».
Les Échos rappelle que ce transfert d’urgence survient après que sa dernière demande de mise en liberté provisoire a été rejetée en fin de semaine dernière par les autorités judiciaires.
Selon L’indépendant, qui dit avoir contacté ses proches, l’ancienne ministre, âgée de 70 ans, souffre de plusieurs pathologies : drépanocytose, problèmes cardiaques, hypertension, arthrose…
Seydou Fané