« L’Ambassade de Chine dément toute restriction sur le nouveau passeport », s’exclame Le Républicain. Dans un communiqué rendu public le 26 février 2025, l’ambassade de Chine au Mali dit avoir remarqué que des allégations infondées et de fausses nouvelles concernant le visa chinois sont récemment apparues sur les réseaux sociaux.
« L’ambassade de Chine au Mali n’a jamais refusé de reconnaître le nouveau passeport malien », révèle le communiqué de la diplomatie chinoise au Mali. Pour étayer cela, raconte le journal, « la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali (CCIM) a aussi produit un communiqué le même jour pour préciser qu’elle n’a pas été saisie d’un quelconque rejet de passeport d’un opérateur économique dont le motif serait fondé sur le fait qu’il s’agit d’un passeport de l’AES. »
Pour Le Soir de Bamako, l’acceptation du nouveau passeport de la Confédération des États du Sahel (AES) par les autres pays suscite des interrogations. Hier, mercredi 26 février, poursuit le quotidien du soir, « l’Association des commerçants voyageurs du Mali et de la Diaspora (ACOVMADIA) est montée au créneau après avoir constaté que les passeports AES sont systématiquement rejetés par l’ambassade de Chine au Mali. »
Sans tarder, précise le journal, « l’ambassade de Chine au Mali a répliqué pour démentir ces allégations, qu’elle juge infondées et constitutives de fausses nouvelles concernant le visa chinois. »
De son côté, Info-Matin ajoute que l’ambassade condamne fermement les actes calomnieux portant atteinte aux relations sino-maliennes et se réserve le droit de prendre les mesures nécessaires.
Sur la question, note L’indépendant, « le gouvernement du Mali, à travers le ministère de la Sécurité et de la Protection Civile, avait dû faire, le 16 février dernier, un communiqué dans lequel il précisait n’avoir pas été saisi officiellement des difficultés relatives à l’utilisation du passeport AES. »
Pour Nouvel Horizon, même si les démentis concernant ce cas se sont multipliés, il y a quelques jours de cela, les mêmes informations circulaient quant au refus du passeport AES par une chancellerie occidentale. À cela, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, avait rétorqué en affirmant que « l’État qui refusera notre passeport, nous refuserons le sien ».
En attendant, pointe L’indicateur du Renouveau, « la réaction des autorités est vivement attendue pour tirer cette situation au clair ».
Et L’Essor de conclure en rappelant que l’Empire du Milieu a toujours eu une attitude positive envers les Maliens souhaitant se rendre en Chine pour des échanges et des coopérations.
Seydou Fané