Malgré les assurances données par le ministre de l’Éducation Nationale après l’annonce du report de la rentrée scolaire du 1 octobre dernier, le doute plane encore sur la rentrée scolaire programmée pour le 4 novembre 2024.
« Mission impossible », s’exclame Info-Matin en première page. « Le spectre d’un nouveau report plane sur la rentrée scolaire programmée pour le 4 novembre prochain après un rendez-vous manqué pour raison de catastrophe nationale », prévient le journal. « Malgré l’assurance donnée par les autorités, à travers le Comité de crise, la réalité sur le terrain et la situation financière du pays ne plaident pas en faveur du respect de la date du 4 novembre », constate encore le quotidien privé. Pour cause, explique-t-il, « plusieurs salles de classes sont effondrées et d’autres sont occupées par les sinistrés des inondations qui ne savent pas où aller ». Pour le journal, il va falloir mettre les bouchons doubles pour relever ces défis et respecter la date fixée.
« Le SNEC et le gouvernement engagent des discussions », titre Le Soir de Bamako, qui ajoute : « le gouvernement le Syndicat National de l’Éducation et de la Culture (SNEC) ont engagé des discussions sur la situation de l’école malienne. Une rencontre d’échanges a eu lieu le mardi 15 octobre 2024, entre une délégation du BEN-SNEC et le ministre du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue social pour préparer une rentrée scolaire paisible prévue pour le 4 novembre ». Cette rencontre, précise le quotidien du soir, « entre le SNEC et le gouvernement s’est articulée autour de neuf préoccupations principales, à savoir l’occupation de certains établissements scolaires par les sinistrés des inondations ».
« L’or brillera-t-il enfin pour les Maliens ? », s’interroge Nouvel Horizon. L’attribution poursuit le journal « de titres miniers se poursuit au Mali depuis la levée de la mesure de suspension. Un projet de Décret portant renouvellement soumis au Conseil des ministres par le ministre des Mines, Pr. Amadou Keïta, ont tous été adoptés par le gouvernement, le mercredi 16 octobre 2024 ». Avec ajoute le 1er quotidien privé « les potentialités et perspectives, l’impact réel du secteur minier pour le malien lambda reste imperceptible et cela se constate à travers le manque d’infrastructures adéquates dans les zones directement concernées par les Mines ».
« Le Président Assimi Goïta reçoit l’envoyé spécial du chef de l’État sénégalais pour le Sahel » titre L’Essor qui a consacré une demi-page à l’entretien des deux personnalités. « Celui-ci précise le quotidien national « était porteur d’un message de fraternité et de solidarité du président Bassirou Diomaye Faye à son homologue malien dans cette période d’épreuve pour notre pays marquée par des attaques terroristes. Sa visite s’inscrit également dans le cadre du raffermissement des relations entre les deux pays ».
La crise humanitaire s’accentue dans le Nord du Mali
« Menace d’une crise alimentaire à Ménaka d’octobre 2024 à janvier 2025 », alerte L’indépendant. Dans une note d’information rapporte le journal « du bureau des affaires humanitaires des Nations Unies en date d’hier jeudi 17 octobre, l’accent est sur la fin de la période de soudure et de risque pour cette région de faire face à une crise alimentaire ».
Selon le document consulté par le journal, plus de 2500 personnes devraient être confrontées à des conditions proches de la famine, correspondant à la phase 5 de la classification intégrée de la Sécurité alimentaire (IPC), au cours de la période de soudure en 2024.
Seydou Fané