La cérémonie de remise des attributs aux officiers supérieurs promus au grade de Général lors du Conseil des ministres du 16 octobre dernier est prévue cet après-midi à Koulouba.
« C’est aujourd’hui, s’exclame le quotidien privé Info-Matin avec à la manchette la photo du Général d’Armée, Assimi Goïta prêtant serment lors de son investiture en tant que Président de la Transition, en 2021. Le Chef d’État-Major Général des Armées convie la hiérarchie militaire (Chefs D’État-Major et Directeurs de Services des Forces Armées Maliennes, des Forces de Sécurité et Paramilitaires) le lundi 21 octobre 2024 à partir de 14 heures à Koulouba à la cérémonie de port d’attributs de grade de général ».
« Il vous souviendra que le gouvernement de la République lors de sa session ordinaire du mercredi 16 octobre 2024 avait décidé d’élever au grade de général à titre les autorités de la Transition en reconnaissance de leurs efforts inlassables pour la sécurisation de notre patrie », rappelle le journal.
Ces jeunes officiers, relève Info-Matin, « ont assisté, impuissants à l’hospitalité qui a prévalu à l’installation du Groupe Salafiste algérien devenu plus tard Al Qaïda au Maghreb Islamique ».
Ils ont subi, poursuit le journal, « la révolte de Bahanga, sa guerre contre l’armée malienne, la naissance de l’alliance touareg du Nord-Mali pour le changement (ATNMC), la prise d’otage les 26 et 27 août d’une quarantaine de nos soldats, l’attaque du poste d’Abeïbara et en décembre et de la garnison de Nampala ».
Au front remplissant leur devoir, note encore le quotidien privé, « ils ont aussi vu venir les fuyards de la région vert de Mouammar Kadhafi avec à leur tête Bilal Ag Achérif accueilli à bras ouvert par le régime naïf des généraux, et la guerre éclatée le 6 janvier 2012 ».
« Événement à Koulouba », titre Le Soir de Bamako qui précise : « la cérémonie officielle de ces attributs aux heureux bénéficiaires aura lieu lors d’une cérémonie qui se tiendra dans la salle des banquets de la Présidence au Palais de Koulouba ».
Apurement de la dette intérieure : L’État décide de payer 200 milliards de FCFA sur plus de 3000 milliards FCFA
« Le ministre de l’Économie et des Finances a annoncé le paiement, d’ici à la fin de l’année, de 200 milliards de FCFA au titre de la dette intérieure pour soutenir les entreprises maliennes », nous dit L’indépendant qui ajoute : « Si la décision est saluée par les acteurs économiques ainsi que par l’ancien Premier ministre Moussa Mara, il faut souligner que ce montant apparaît dérisoire par rapport à l’ardoise de la dette intérieure qui était de 2.965 milliards de FCFA en fin 2023 ».
La presse est préoccupée par le sort des 200 milliards FCFA
« Qui bénéficiera réellement des 200 milliards FCFA » ? S’interroge Nouvel Horizon qui poursuit : « Il aura fallu de nombreuses tractations et torsions avant que le gouvernement ne concède au paiement d’une partie, infime soit elle, de la dette intérieure du Mali ». S’élevant, pointe le quotidien privé, « à 3.813 milliards de FCFA au 31 décembre 2024 sur une dette publique de 6731, 6 milliards FCFA, il va sans dire que les près de 200 milliards de FCFA constituent une goutte d’eau pour l’immensité que représente la dette intérieure totale ».
Des anciens PDG de la CMDT à la barre ce matin
Sauf changement de dernière minute, croit savoir L’indicateur du Renouveau « c’est en principe, aujourd’hui lundi 21 octobre, que les anciens PDG de la Compagnie malienne de développement Textile (CMDT), à savoir Ousmane Amion Guindo, Kalfa Sanogo, Baba Berthé et Tièna Coulibaly ».
« Ils vont devoir s’expliquer devant la Cour Suprême sur la situation des partants volontaires à la retraite consécutive au plan social de 2023 », ajoute L’indicateur du Renouveau.
Bilan des inondations
« 84 morts, 349 889 sinistrés et 153 blessés depuis début de l’hivernage », titre Les Échos qui précise que ces chiffres ressortent de la dernière réunion du Comité Interministériel de Gestion de Crises et Catastrophes, tenue le 17 octobre 2024.
Seydou Fané