C’est le sujet qui a été largement commenté ce matin par les quotidiens privés maliens
« Les parties signataires de la déclaration Commune du 31 mars haussent le ton », titre Le Soir de Bamako. « Plus de quatre mois que 11 de leurs camarades politiques sont arrêtés, les parties signataires de la déclaration Commune du 31 mars 2024 s’impatientent et haussent , exigeant leur libération », commente le quotidien du soir.
Et Le Républicain de poursuivre : « Les parties signataires de la déclaration Commune du 31 mars 2024, réinvitent les autorités à libérer les 11 hauts responsables politiques ». Dans une déclaration rendue publique, souligne Le Républicain « les parties signataires de la déclaration Commune du 31 mars 2024 en appellent aux autorités de la Transition, pour libérer dans les meilleurs délais, les 11 hauts responsables politiques Incarcérés en juin 2024 ».
« Les parties signataires de la déclaration Commune du 31 mars 2024 reviennent à la charge », s’exclame L’indicateur du Renouveau qui précise que les signataires de la déclaration Commune du 31 demandent également la libération de tous les camarades détenus pour leurs opinions politiques. Le journal cite, le célèbre chroniqueur Ras Bath, Mme Sidibé Rose Vie chére, l’universitaire Étienne Fakaba Sissoko, le professeur clément Dembélé et le panafricaniste Ben Le Cerveau.
La Coalition poursuit, L’indépendant « qui se dit attachée aux valeurs démocratiques et de la République informe l’opinion qu’elle se réserve le droit d’informe le peuple malien par les canaux légaux sur les pratiques de remise en cause des acquis démocratique de Mars 1991 dont les restrictions des libertés individuelles et collectives et le musellement des parties politiques de notre pays ».
« Des partis politiques dénoncent lenteur du dossier », relève Info-Matin. Plus d’une vingtaine de formations politiques ajoute, le quotidien privé « ont dénoncé la lenteur dans la gestion du dossier des 11 leaders politiques inculpés par la Justice pour avoir violé des restrictions ».
A la Une également ce matin : Le président du parti CRAJ-FASSO NIETA enlevé hier par des individus masqués et lourdement armés
L’information est tombée dans la soirée d’hier, pointe L’indépendant « selon laquelle le Président du parti Convention des Réformateurs pour l’Alternance et la Justice et ancien secrétaire général de l’AEEM, Mahamane Mariko, a été enlevé, hier mercredi 30 octobre, vers 16h30 minutes en plein centre ville de Bamako, au quartier de Djikoroni7, par des individus masqués et lourdement au bord d’une voiture teintée ». Nous revient que cette arrestation musclée de ce juriste et responsables du Cabinet d’assistance administrative et juridique ( GSM- SARL), est intervenue alors qu’il participait à une cérémonie de funérailles de l’un de ses proches », rapporte L’indépendant.
Nouvel Horizon ajoute de son côté que « Mahamane Mariko, président du parti ( CRAJ-FASSO Nyeta) a été conduit de force par des hommes encagoulés hier ».
Le CNT examine aujourd’hui le traité de la Création de la Confédération de l’Alliance des États du Sahel ( AES).
Le Conseil National de Transition ( CNT) croit savoir Info-Matin « va examiner, ce jeudi 31 octobre 2024, l’ordonnance du gouvernement autorisant la ratification du traité portant création de la Confédération de l’Alliance des États du Sahel ( AES ) adopté le 6 juillet 2024 à Niamey. De plus, note encore le journal « l’organe législatif de transition envisage de statuer sur le projet de loi portant code pénal et celui portant code de procédure ».
Seydou Fané