Les journaux reviennent largement ce matin sur les raisons du renvoi de l’affaire devant la chambre civile d’instruction de la Cour Suprême du Mali et déplorent le retour à la case départ dans ce procès.
A la demande du parquet, les juges ont ordonné, hier mercredi le renvoi du procès de l’affaire d’achat de l’avion présidentiel et des d’équipements militaires devant la chambre civile d’instruction de la Cour Suprême pour complètement d’informations avec l’audition d’anciens premiers ministres. À peine repris relate L’Essor, le contentieux de l’État a soulevé des exceptions par rapport à l’audition de certaines personnes, notamment les anciens ministres Oumar Tatam Ly et Moussa Mara, le ministre délégué du budget d’alors Madani Touré. « Mais aussi Marc Gavajoli et Moustapha Ben Barka pour la manifestation de la vérité », explique le quotidien national.
Des nouvelles pièces à verser dans le dossier
Le parquet a indiqué que ‘’les nouvelles pièces’’ seront versées dans le dossier, en l’occurrence’’ les factures de paiements de tous les matériels provenant de la Société Guo-Start au niveau du Trésor public », précise de son côté L’indépendant qui ajoute que le procureur a précisé que ‘’des documents cruciaux, notamment les factures originales liées aux accusations de surfacturation, manquent au dossier dudit procès ».
Liberté pour Fily Bouaré, s’interroge Info Matin qui revient sur les coulisses du procès de la journée du mercredi 9 octobre. « Coup de théâtre hier mercredi 9 octobre à la Cour d’Assises du procès de l’acquisition controversée de l’avion présidentiel et des d’équipements militaires », nous dit le quotidien. Après dix jours riches en débats houleux, explique le journal, l’audition a repris après une suspension de 24heures, avec un rebondissement inattendu.
Vers l’audition des ex-premiers ministres Oumar Tatam Ly et Moussa, titre ce matin L’indicateur du Renouveau.
Il y a d’autres personnes qui doivent être auditionnées, affirme L’indicateur du Renouveau qui cite également les noms des-ex premiers ministres ; Moussa Mara, Oumar Tatam Ly et Madani Touré. Le journal précise que tout au long de ce procès, les noms de ces chefs du gouvernement du régime IBK reviennent de façon répétitive.
Le quotidien Nouvel Horizon déplore le retour à la case départ dans le procès d’achat de l’avion présidentiel et des d’équipements militaires. « La Cour Suprême renvoie le dossier à l’instruction sans ordonner la mise en liberté des accusés », s’exclame le journal qui s’interroge : À quand la manifestation de la vérité ?
La vérité éclatera-telle un jour dans les Affaires dites d’acquisition de l’avion présidentiel et des d’équipements militaires ? Se demande encore le journal. Pour ce quotidien qui doute de la manifestation de la vérité dans ce dossier, la question mérite amplement réflexion au regard de la tournure qu’a pris le procès.
Une autre information fait la Une des journaux ce matin
Des éléments de la garde nationale tombent dans une embuscade. « Une embuscade visant le chef du commandement militaire de Tombouctou de retour de Ber déjouée », nous dit L’indépendant qui précise qu’une attaque-représailles, lancée par des groupes armés terroristes (GAT) après leur revers de dimanche dernier à Ber et Tombouctou, a été déjouée par l’armée, hier mercredi, non loin de la cité des 333 saints. « Plusieurs terroristes ont été mis hors de combat et une importante quantité d’équipements saisie ou détruite » ajoute le journal.
