En cette journée de l’Aïd El-Fitr, marquant la fin du mois de Ramadan, le président de la Transition, Son Excellence le Général d’Armée Assimi Goïa, a accompli la prière de l’Aïd au Palais de Koulouba. Entouré des membres du gouvernement, de son cabinet, du Secrétariat général de la Présidence et du président du Conseil national de Transition, il a participé à cette cérémonie solennelle en présence de diplomates accédités au Mali.
L’office religieux a été dirigé par l’imam Mahmoud Touré de la mosquée de Koulouba, qui a prêché les valeurs de pardon, d’humilité et de soumission à Dieu. Il a également rappelé les vertus du jeûne et formulé des prières pour la paix, la stabilité et l’autosuffisance alimentaire du Mali, ainsi que pour la sécurité et le redressement économique du pays.
Au terme de la prière, le Chef de l’État a pris la parole pour adresser ses vœux à la communauté musulmane du Mali, des pays de l’Alliance des États du Sahel (AES), ainsi qu’à la diaspora malienne. Il a salué l’esprit de solidarité manifesté tout au long du Ramadan et appelé à sa perpétuation au-delà de cette période.
Dans son intervention, Assimi Goïa a mis l’accent sur la paix et la stabilité du pays, soulignant l’importance d’une résilience collective pour favoriser l’émergence du Mali. « Nous devons réunir nos forces pour construire un avenir où la souveraineté nationale, la paix et la solidarité sont les piliers de notre développement », a-t-il déclaré.
Le président a également profité de cette occasion pour rappeler l’importance de la décision de proclamer 2025 « Année de la culture ». « La culture est l’arme douce de notre souveraineté. Être culturellement souverain, c’est être intellectuellement libre, économiquement autonome et socialement uni », a affirmé Assimi Goïa. Il a insisté sur la nécessité de valoriser et de protéger le patrimoine malien comme levier de développement et de cohésion nationale.
En ce jour de fête, le message du Chef de l’État s’inscrit dans une dynamique de réconciliation et de mobilisation collective pour un Mali apaisé et souverain.
La Rédaction