L’Avocat Sans Frontière a ouvert mercredi 15 mai , les discussions sur les défis actuels auxquels est confronté le Mali en matière de droits humains, d’espace civique et de gouvernance démocratique.
Avocat sans frontière-Mali ( ASF-MALI) , en partenariat avec l’Institut Panos Afrique de l’Ouest ( IPAO) , et Articles 19 Afrique de l’Ouest, 2 ONG régionale basées à Dakar ( Sénégal ) mène un projet au Mali intitulé « Renforcer l’espace civique et promouvoir les droits humains au Mali : vers une société démocratique et inclusive ». Ce projet, d’une durée de 3ans ,soutenu par l’Union Européenne a été lancé ce mercredi à Bamako au Mémorial Modibo Keïta.
L’objectif ultime du projet est de mobiliser un large éventail de parties prenantes ,y compris les représentants du gouvernement, de la société civile, des médias, des organisations internationales et de susciter le débat sur les enjeux liés à la promotion des droits humains et de la démocratie au Mali.
Le président de Avocat Sans Frontière , Seydou Doumbia, a souligné que l’année 2020 a connu une détérioration notable de la situation en raison de la situation sécuritaire provoquée par le Clovis-19. A cette crise a-t-il poursuivi « s’est greffée une instabilité politique renforcée et marquée par deux coups d’État » . « L’un le 18 août 2021 et l’autre 24 mai 2022 », a-t-il rappelé.
Il a soutenu que ce dernier a conduit à l’instauration d’un régime militaire, qui s’est distingué par une approche sécuritaire de l’exercice du pouvoir . « Sous l’effet de ces crises multiples et les diverses mesures sécuritaires adoptées par les autorités maliennes ont renforcé la perception d’un rétrécissement progressif de l’espace civique », a expliqué l’avocat.
L’avocat a indiqué que les exigences ou pressions pour un ‘’ traitement sécuritaire et patriote’’ de l’information se multiplient , et pousse parfois les médias à l’autocensure sur plusieurs questions sociétales de peur de tomber sous la pression.
Bamakomatin
Pression sur l’esprit civique et les médias au Mali : L’Avocat sans frontière-Mali ouvre le débat
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