Au moins 44 civils ont été tués vendredi 22 mars lors d’une nouvelle attaque jihadiste dans le sud-ouest du Niger, a annoncé le ministère de l’Intérieur. Ce massacre s’est produit dans la localité de Fonbita, située dans la zone des « trois frontières », à la jonction du Niger, du Mali et du Burkina Faso, un secteur où opèrent des groupes jihadistes affiliés à l’État islamique et à Al-Qaïda.
Face à cette tragédie, les autorités nigériennes ont décrété un deuil national de 72 heures, du samedi 23 au lundi 25 mars. « Ces crimes crapuleux ne resteront pas impunis. Les auteurs, coauteurs, commanditaires et complices seront traqués et poursuivis devant les juridictions compétentes pour répondre de leurs forfaitures », a assuré le ministère de l’Intérieur dans un communiqué.
Le Niger, dirigé par un régime militaire depuis le coup d’État de juillet 2023, est régulièrement confronté aux attaques de groupes jihadistes. Son sud-ouest est particulièrement touché par les incursions des groupes liés à Al-Qaïda et à l’État islamique, tandis que son sud-est subit les assauts de Boko Haram et de sa branche dissidente, l’Iswap.
Dans la région de Fonbita, les militaires nigériens de l’opération Niya affrontent fréquemment les groupes armés, mais les civils restent les premières victimes de cette insécurité persistante.
La Rédaction