Le bilan 2024 présenté par Reporters Sans Frontières (RSF) dresse un tableau sombre de l’état de la liberté de la presse dans le monde. En chiffres, l’organisation dénombre 54 journalistes tués, 550 emprisonnés et 95 portés disparus dans l’exercice de leur métier au cours de l’année.
Les journalistes ne « meurent pas », rappelle Anne Bocandé, directrice éditoriale de Reporters sans frontières (RSF). « Ils ont été tués, emprisonnés, enlevés, s’insurge-t-elle. Il y a des responsables. »
Dans son rapport l’ONG, spécialisée dans la défense des journalistes à l’international fait un constat alarmant : 54 journalistes tués, 550 emprisonnés et 95 portés disparus en raison de leur métier à travers le monde, au 1er décembre 2024.
Le rapport met en lumière une région particulièrement meurtrière pour les journalistes : le Proche-Orient. L’année a été marquée par une escalade de violence, notamment dans la bande de Gaza et le sud du Liban. « Un tiers des journalistes tués cette année ont péri sous les bombes des forces armées israéliennes », alerte Thibaut Bruttin, Directeur général de RSF, dans l’éditorial publié en ouverture du bilan 2024.
Seydou Fané