Face à la détérioration de la situation sécuritaire dans centre du Mali, plusieurs personnalités politiques ont réagit ces derniers jours. Ils invitent les autorités à multiplier les efforts de sécurisation de ces localités.
Dans une interview devenue virale sur les réseaux sociaux, l’ancien Premier ministre Moussa Mara a exprimé ses inquiétudes. « La sécurité, ce n’est pas le territoire, c’est les Maliens », a-t-il déclaré.
Malgré des avancées, estime l’ancien Premier ministre, il y a des « chantiers importants » à prendre en charge. « Beaucoup de personnes ne le savent pas, mais il y a beaucoup d’écoles fermées aujourd’hui par rapport au moment où IBK a quitté le pouvoir », dénonce t-il. « On ne dira pas que c’est totalement noire, mais non plus que c’est totalement claire », a-t-il déclaré.
Dans une déclaration publiée sur sa page Facebook, Yeah Samake a exprimé sa solidarité aux populations affectées par l’insécurité. Il a également appelé à l’action en réponse à l’insécurité croissante, notamment dans les régions de Bandiagara et Bankass. « Boir nos villages abandonnés, des familles déracinées et contraintes de quitter leurs terres ancestrales est un rappel douloureux de l’urgence de cette situation », a-t-il déclaré. Il a appelé les autorités nationales et locales à redoubler d’efforts pour assurer la sécurité, tout en invitant la société civile et les organisations à se mobiliser pour soutenir les communautés touchées. « Ensemble, restons unis pour construire un Mali où la sécurité et la dignité de chacun sont enfin garanties », a-t-il lancé.