Dans un communiqué de presse publié hier lundi 2 décembre, la société minière canadienne s’est dit prête à « participer aux réunions avec le syndicat des travailleurs de Fekola pour parvenir à une résolution ».
Depuis le vendredi 29 novembre, les employés de la mine d’or de Fékola, exploitée par B2Gold, ont entamé une grève de 168 heures qui prendra fin le 5 décembre prochain. « La Société estime que la grève est principalement une réponse à l’action menée par B2Gold contre un petit nombre d’employés de Fekola qui se sont précédemment livrés à des activités illégales préjudiciables à la productivité de la mine de Fekola, y compris des actions de ‘’ralentissement’’ des employés du département de la production et un sit-in illégal au bureau de la direction de Fekola en août 2024 », indique la compagnie canadienne. « Au cours de cette période, B2Gold a exhorté tous les employés de Fekola à éviter de s’impliquer dans ces activités illégales et, conformément à la loi malienne, aux accords syndicaux actuels de Fekola et au code de conduite des employés de B2Gold, a entamé le processus disciplinaire pour les employés qui ont choisi de s’engager dans ces activités illégales », ajoute-t-elle.
B2Gold « reste prête et disposée à participer aux réunions avec le syndicat des travailleurs de Fekola pour parvenir à une résolution, et continuera à adhérer aux procédures légales, en respectant les droits de tous ses employés, en invitant le syndicat à s’engager dans un dialogue constructif et en fournissant aux autorités toutes les informations demandées ». « B2Gold s’engage à respecter les normes les plus élevées d’intégrité et de transparence et continuera à se concentrer sur une exploitation minière sûre et durable à Fekola, qui apporte de grands avantages à la main-d’œuvre, aux communautés environnantes et à l’État du Mali », conclut le communiqué.
Mory Keïta