Une mission d’escorte de véhicules civils a été prise pour cible par un groupe armé, vendredi 7 février, à une trentaine de kilomètres de Gao, dans le nord du Mali. L’attaque, survenue sur l’axe reliant Gao à Ansongo, a coûté la vie à vingt-cinq civils et blessé treize autres, majoritairement des orpailleurs étrangers en route vers la mine d’or de N’Tahaka, selon un communiqué de l’état-major général des armées.
Les assaillants, embusqués à hauteur de Kobé, ont déclenché des combats violents avec les Forces armées maliennes (FAMa). Repoussés, ils ont dans leur fuite, ouvert le feu sur des passagers en débandade. Trois véhicules ont été touchés, causant la mort de plusieurs civils.
L’armée malienne, qui a poursuivi les assaillants, affirme avoir neutralisé dix-neuf combattants et capturé quatre autres blessés. Des armes et du matériel de guerre ont également été récupérés. Les opérations de ratissage se poursuivent, indique le communiqué officiel, précisant que l’identification des corps est en cours.
Face à la recrudescence des attaques dans la région, l’état-major assure que les escortes de véhicules civils sur la route nationale 17 seront maintenues et intensifiées. Il s’agit, selon les autorités militaires, de « démanteler les réseaux terroristes qui entravent la libre circulation des personnes » et dont les exactions sont financées, en partie, par le paiement de rançons.
O.K
Sauf autorisation de la rédaction, la reproduction, même partielle, des articles de Bamakomatin.com est strictement interdite. Tout contrevenant s’expose à des poursuites.