Placé sous le thème «Nouvelles forces productives de qualité, élan pour la coopération économique sino-malienne» les travaux du 3ème Forum sur la coopération sino-malienne ont démarré, mardi 23 juillet à Bamako . La coopération sino-malienne s’est enrichie d’un nouvel instrument qui contribuera sans nul doute à renforcer davantage ladite coopération existant entre les deux pays depuis si longtemps.
Afin de mieux explorer le potentiel de la coopération, l’Ambassade de Chine a initié l’organisation du Forum sur la coopération Chine-Mali à partir de 2022. Focalisé aux nouvelles forces productives de qualité, le forum offre aux participants une plateforme de discuter comment saisir les opportunités favorables de la révolution scientifique et technologique et de la transformation industrielle du monde et de mieux faire face aux défis. En clair, il se base sur la coopération dans les domaines de l’énergie renouvelable, de l’agriculture et l’exportation.
Force est de constater que les nouvelles forces productives de qualité incarnent les caractéristiques du développement de la Chine. Ces dernières années, Sous la direction dynamique du Président chinois Xi Jinping, la Chine a continué à promouvoir un développement de haute qualité, à accélérer la formation des nouvelles forces productives de qualité et à favoriser de nouveaux moteurs de croissance. La capacité installée en construction d’énergie hydroélectrique, éolienne, solaire et nucléaire en Chine est la plus élevée au monde. Et les énergies renouvelables représentent plus de 50% de la capacité totale installée en Chine. Les véhicules électriques, les batteries lithium, les panneaux solaires, et les autres produits issus des nouvelles forces productives de qualité non seulement assurent la demande intérieure, mais aussi améliorent l’offre du marché international, atténuent ainsi la pression inflationniste mondiale et apportent une contribution positive à la réponse mondiale au changement climatique.
Selon les dernières statistiques, au premier semestre 2024, le taux de croissance du PIB de la Chine a atteint 5%. La croissance rapide de nouvelles industries et de nouveaux moteurs a renforcé le développement sain et durable de l’économie chinoise et de l’économie du monde entier.
Deuxièmement, les nouvelles forces productives de qualité se conforment à la tendance mondiale des progrès scientifiques et technologiques et du développement industriel. Un nouveau cycle de révolution scientifique, technologique et de transformation industrielle est en train de s’approfondir, et les activités mondiales d’innovation scientifique et technologique sont devenues plus intensives et dynamiques que jamais. Ce cycle de révolution scientifique et technologique est principalement alimenté par les progrès des technologies intelligentes, vertes et de la santé. Les progrès rapides des technologies de l’information, de l’énergie et de la biologie de pointe ont ouvert de nouvelles voies pour lutter contre le changement climatique, la crise énergétique et d’autres défis majeurs auxquels l’humanité est confrontée.
Troisièmement, les nouvelles forces productives de qualité créeront de nouveaux points de croissance à la coopération sino-malienne.
Selon L’ambassadeur de la Chine au Mali, Chen Zhihong, le Mali possède une grande quantité de terres arables et de riches ressources d’énergie solaire, en même temps que la Chine dispose de technologies avancées en ces matières.
Sur le plan de nouvelle énergie, dit-il la coopération sino-malienne a permis l’inauguration de la nouvelle centrale solaire de Safo. La Centrale hydroélectrique de Gouïna et le projet pilote de l’électrification des villages par l’énergie solaire, poursuivra-t-il, continuent à servir au développement du pays et à l’amélioration du bien-être du peuple local.
Sur le plan agricole, le diplomate chinois a évoqué la production du riz à haut rendement aux champs d’expérimentation dans le cadre du Projet d’assistance technique de l’agriculture au Mali, exécuté par les experts chinois, atteint plus de 9 tonnes par hectare.
Pour sa part, le ministre de l’Industrie et du commerce, Moussa Alassane Diallo soutiendra que le développement endogène est le socle sur lequel sera bâti la souveraineté économique du Mali. Il s’agit de la capacité de notre pays à produire ses biens de consommation, d’équipement et de services. A cela s’ajoute la capacité de l’Etat à assurer la réalisation des infrastructures de base pour son développement notamment les routes et transports, énergie, aéroports, télécommunication et d’autres.
M.S