Dans un document adressé au ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, la Coordination des Syndicats de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (CSERS), annonce une grève de 144 heures, prévue du lundi 27 janvier au samedi 1er février 2025. Ce mouvement, qui pourrait être reconduit automatiquement, vise à obtenir l’application immédiate de la prime de recherche avec effet rétroactif à la date de signature de l’ordonnance de 2017.
Dans leur document , les syndicats se réfèrent à plusieurs textes législatifs, notamment la Constitution, la Charte de la transition, ainsi que l’ordonnance et le décret de 2017 relatifs aux statuts des enseignants-chercheurs. Ils s’appuient également sur les recommandations issues de l’Assemblée générale unitaire du 24 décembre 2024 et de la réunion de coordination du 28 décembre 2024.
Le point central de leur revendication est l’application immédiate de la prime de recherche, une mesure qu’ils jugent cruciale pour améliorer les conditions de travail et reconnaître les efforts des enseignants-chercheurs.
Un avertissement au gouvernement
Dans le document adressé au ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, la coordination menace de reconduire automatiquemeent la grève si leur demande reste insatisfaite. Les syndicats ont néanmoins exprimé leur volonté de maintenir un dialogue constructif avec les autorités, tout en soulignant l’urgence de leurs revendications.
Seydou Fané