Un éboulement meurtrier a endeuillé, samedi 15 février 2025, le site d’orpaillage de Bilalikoto, dans la région de Kayes. Le bilan, encore provisoire, fait état de plusieurs morts, dont une majorité de femmes. Face à cette tragédie, la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), exprime sa préoccupation et appelle à un encadrement strict de l’activité minière artisanale.
La Commission nationale des droits de l’homme, qui suit de près la situation, rappelle que ces drames touchent particulièrement les femmes, souvent impliquées dans le traitement du minerai. Face à ce constat alarmant, elle exhorte les autorités à agir sans délai.
Dans son communiqué publié à la suite de cette tragédie humaine, la CNDH s’incline devant la mémoire des disparus et adresse ses vœux de rétablissement aux blessés. L’institution appelle à l’ouverture d’une enquête pour établir les causes de l’effondrement et situer les responsabilités. Mais au-delà de ce drame, elle insiste sur l’urgence d’un encadrement rigoureux de l’orpaillage au Mali.
Parmi ses recommandations, la CNDH plaide pour une sécurisation effective des sites aurifères et une assistance immédiate aux victimes. Elle rappelle également l’importance du respect des droits humains, notamment le droit à un environnement sain et à la sécurité des travailleurs.
D. Diarra
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