A l’issue d’un atelier tenu à Bamako , la Coalition des Alternatives Africaines Dette et Développement (CAD-Mali), a soumis au comité du pilotage du dialogue inter-maliens un document de plaidoyer et de contribution au processus du Dialogue Inter maliens pour la Paix et la Réconciliation nationale. Le document de plaidoyer prend en compte les préoccupations des femmes et des jeunes sur les défis et enjeux en lien avec les axes thématiques du Dialogue Inter Maliens(DIM) sont connues.
Sabane Ibrahim Touré coordinateur de programme CAD Mali a souligné que le dialogue inter maliens se devait être « souverain » et aboutir exclusivement à des résolutions exécutoires en fonction des problématiques de chaque localité. « L’organe de mise en œuvre des résolutions doit être rattaché au Président de la Transition, Chef de l’Etat. Il ne doit s’offrir d’aucune restriction budgétaire. Un Pacte pour la Paix et la Réconciliation recensant l’ensemble des résolutions doit être élaboré et vulgarisé pour une appropriation nationale » , a-t-il indiqué dans le document de plaidoyer soumis au comité du pilotage du dialogue inter-maliens.
Le coordinateur a par ailleurs estimé que les conclusions, recommandations et résolutions du dialogue inter malien devraient ouvrir la voie à une nouvelle trajectoire souveraine dans la conduite et la gestion du pays.
Selon lui, Il est indispensable de lancer un appel à toutes les composantes des forces vives de la nation pour l’instauration de la CONFIANCE entre tous les acteurs en se fondant sur le langage de la VERITE pour bâtir l’UNION SACREE, pour sauver le Mali.
« Seul un consensus national et populaire serait alors la possibilité de faire respecter la volonté malienne d’une nouvelle vision partagée autour de la restauration de la paix, du vivre ensemble et qui place les personnes vulnérables (femmes, jeunes, personnes en situation de handicap, personnes déplacées interne etc.) au cœur de tout processus », a-t-il expliqué dans le document.
Le document de plaidoyer dira que beaucoup de propositions sont déjà faites, mais il faut trouver le cadre et les mécanismes adéquats pour qu’un consensus puissant soit construit entre TOUS les acteurs (institutions, partis politiques, mouvements citoyens, OSC, etc.).
« Les femmes, les jeunes, les personnes vulnérables et en situation de handicap sont mobilisés pour une forte implication et participation inclusive au processus du DIM », a-t-il indiqué dans le document.
Le coordinateur affirme que les préoccupations des femmes et des jeunes sur les défis et enjeux en lien avec les axes thématiques du Dialogue Inter Maliens(DIM) sont connues. « Les autorités prennent en compte les besoins des jeunes et femmes dans les conclusions et recommandations du DIM », a-t-il souligné.