Les travaux du congrès ordinaire du parti Rassemblement Démocratique Africain (RDA-Mali) se sont ouvert samedi 26 octobre à Bamako. Les dirigeants du parti de l’indépendance ont saisi l’occasion pour demander aux autorités de la Transition de décider des mesures de clémence et de libérer les responsables des partis et associations politiques incarcérés depuis plusieurs mois.
Les héritiers politiques du président Modibo Keïta ont réitéré samedi leur demande faite aux autorités de la Transition de décider des mesures de clémence et de libérer les dirigeants des partis et associations politiques qu’elles ont récemment incarcérés.
Le parti est convaincu que c’est à ce prix que les autorités transitoires jetteront les bases d’un retour effectif et stable à un climat de confiance mutuelle. « C’est ensemble que nous pourrons sereinement et efficacement conduire la Transition à son terme », déclare, Elhadj Baba Haïdara, président du parti Rassemblement Démocratique Africain (RDA-Mali) à l’adresse des congressistes.
Il a rappelé qu’il s’agit bien désormais de reconstruire l’unité nationale du Mali, de revoir « nos modes de gouvernance, de rationaliser et renforcer nos institutions, de réécrire, selon les besoins, nos textes fondamentaux, de réorganiser notre carte politique et administrative ».
« Nous disons aussi aux autorités du pays que les partis politiques ont un rôle à jouer dans la vie de la nation, aussi faut-il rappeler le chapitre II de la Constitution qui en son article 39 prescrit, je cite les partis politiques concourent à l’expression du suffrage », souligne-t-il. Avant d’enchaîner : « Ils se forment et exercent librement leurs activités dans les conditions déterminées par la loi ».
Seydou Fané