L’armée burkinabè a mené, le 10 février, une opération d’envergure dans la province du Sourou, aboutissant à la neutralisation de 73 combattants du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), dont l’un de ses cadres, Sangaré Kalirou, alias Abdoul Kalirou, selon l’agence d’information du Burkina Faso (AIB).
Selon cette agence d’information burkinabé, l’intervention militaire s’est déroulée à Diouroum, dans la commune de Tougan, après une attaque visant un détachement de l’armée burkinabè. La riposte des forces combattantes, appuyées par des moyens aériens, a permis d’infliger de lourdes pertes aux assaillants. Parmi eux figuraient notamment Djaffar Libé et Abou Seydou, ainsi que Sangaré Kalirou, identifié comme un cadre influent du GSIM.
Âgé de 30 ans, Sangaré Kalirou était actif depuis près de neuf ans au sein des groupes jihadistes opérant dans la région. Il avait notamment participé à plusieurs attaques contre les forces de défense et de sécurité à Toéni, Sono et Diouroum, ainsi qu’à des exactions visant les populations civiles. Son nom était associé à de nombreux déplacements forcés dans les provinces de la Kossi et du Sourou.
L’AIB souligne que l’intéressé a également joué un rôle dans l’embuscade meurtrière contre le détachement de gendarmerie de Toéni, le 15 août 2024, une attaque qui avait marqué un tournant dans la montée en puissance des groupes armés dans la Boucle du Mouhoun.
O.K