La Confédération des États du Sahel (AES) a tenu, ce 13 décembre 2024 à Niamey, une réunion ministérielle cruciale axée sur la libre circulation des personnes et des biens. Au cours de cette rencontre, les États membres ont réaffirmé leur décision irréversible de se retirer de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Ils ont également confié aux comités techniques le soin de finaliser les modalités pratiques de ce retrait, dans l’intérêt des populations des pays concernés.
Cette décision découle de désaccords persistants avec la CEDEAO, notamment après la prolongation du délai de retrait imposé aux pays membres de l’AES, perçue comme une ingérence dans leur souveraineté.
Cependant, cette rupture a des conséquences directes sur les citoyens des États membres de l’AES. Par exemple, des citoyens maliens ont récemment rencontré des difficultés avec leurs passeports, ceux-ci n’étant plus acceptés par les autorités sénégalaises en raison du statut des pays de l’AES, désormais hors de la CEDEAO. Cette situation illustre les défis immédiats liés à cette transition, en particulier pour la libre circulation, un principe pourtant au cœur des discussions de la réunion.
L’AES semble déterminée à relever ces défis en accélérant la mise en place de cadres propres à la région pour garantir la mobilité et la sécurité de ses citoyens.
La Rédaction